Ça Chapitre 3

Ça Chapitre 3 (2025)
« La peur n’est pas terminée. Elle ne fait que commencer. »

Ça Chapitre 3 (2025) offre une suite glaçante à la saga légendaire de Stephen King, propulsant l’horreur et la terreur de Derry vers de nouveaux sommets. Réalisé par Andy Muschietti, ce troisième volet de la franchise Ça explore en profondeur l’héritage troublant de Grippe-Sou, l’entité ancestrale qui se nourrit de la peur. Reprenant l’histoire des décennies après que le Club des Ratés ait affronté le cauchemar sous Derry, Ça Chapitre 3 transporte le public dans la ville maudite où le mal ne meurt jamais vraiment.

 

Le film s’ouvre sur un nouveau groupe d’enfants qui, sans le savoir, sont liés au Club des Ratés original. Une présence sombre a recommencé à s’agiter à Derry, se nourrissant des souvenirs des horreurs passées, et Grippe-Sou – une fois de plus incarné par le terrifiant Bill Skarsgård – est de retour, plus grotesque et terrifiant qu’auparavant. Ce qui rend Ça Chapitre 3 encore plus troublant, c’est l’évolution de Grippe-Sou, passant de formes cauchemardesques à des manipulations des peurs les plus profondes des enfants.

 

Le Club des Ratés original étant devenu adulte, ils doivent se réunir à Derry une fois de plus pour affronter ce qu’ils croyaient avoir disparu. Le film entremêle magistralement le passé et le présent, avec le retour des versions adultes de Bill (James McAvoy), Beverly (Jessica Chastain), Eddie (Bill Hader) et du reste du groupe, chacun aux prises avec les cicatrices de leur premier combat contre Grippe-Sou. Le traumatisme qu’ils portent depuis leur enfance alimente les événements horribles qui se déroulent alors qu’ils luttent pour arrêter le mal qui rôde sous Derry.

Si les nouveaux personnages, et en particulier les enfants, portent le flambeau avec force, c’est le Club des Ratés original qui est au cœur du film. La mise en scène et les performances de Muschietti sont impeccables : chaque acteur apporte de la profondeur aux luttes de son personnage contre le syndrome de stress post-traumatique et la peur persistante qui ne s’estompe jamais vraiment. Le résultat émotionnel est immense, et les scènes entre les Losers, désormais adultes, et les jeunes acteurs sont sincères et profondément émouvantes.

 

Visuellement, Ça Chapitre 3 est une véritable leçon d’horreur. L’imagerie dérangeante et grotesque est amplifiée, les formes terrifiantes de Grippe-Sou tenant le public en haleine tout au long du film. Le film est parsemé de séquences cauchemardesques qui effraient le spectateur, des versions surréalistes et tordues de Derry aux illusions dérangeantes et aux manifestations troublantes des pires peurs des enfants.

Musicalement, la musique de Benjamin Wallfisch continue de créer une tension, complétant parfaitement l’angoisse implacable du film. Et à l’approche de la confrontation finale, les enjeux atteignent un niveau inimaginable, offrant l’un des finals les plus intenses et les plus terrifiants du cinéma d’horreur moderne.

 

Ça Chapitre 3 est la suite émouvante, terrifiante et captivante d’une histoire qui continue de hanter les esprits. Il mêle les meilleurs éléments de la terreur psychologique à l’émotion humaine brute, prouvant que le véritable mal n’est pas seulement le monstre tapi dans l’obscurité, mais la peur qui sommeille en chacun de nous. Le film se termine sur une note déchirante, concluant le voyage des Losers, mais laissant derrière lui une question persistante : et si Grippe-Sou n’était jamais vraiment parti ?

Une expérience inoubliable et terrifiante qui vous accompagnera longtemps après le générique.